Le vêtement est la dernière incarnation de l’âme dans ce cycle terrestre. Il existe pour que le corps retrouve sa noblesse, son élégance, et qu’il se redresse dans sa différence propre.

Créer, aujourd’hui, c’est composer avec la vitesse, la contrainte et la nécessité de produire frénétiquement. C’est pourtant là que peut surgir une réponse poétique : celle d’une forme unique, née d’un élan précis et urgent.

Chaque pièce devient un double du corps, un autre corps accompagnant les passages, l’impermanence et ses cycles.

Rien ne se fige, rien n’est éternel. Tout existe seulement dans l’instant où nous prenons forme.

Gisèle sortant des flammes

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Work in progress

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Call me Artemis

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Corsaire

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Il y a deux gestes dans mon travail. L’un jaillit, l’autre se rassemble. L’un s’invente dans l’urgence du présent, l’autre s’inscrit dans la mémoire des formes.

Les premiers vêtements naissent du désordre —ils brûlent, ils cherchent, ils improvisent. Les autres, eux, sont des architectures de silence : non pas une pause, mais une discipline.

Tous cherchent l’équilibre, mais dans des contextes différents, sous des influences contraires.

Là où je m’abandonne, ils me redressent.

C’est le même souffle, pris à deux moments du temps. Une manière d’habiter le corps, deux façons de dire la vie. Et c’est entre ces deux gestes que je me tiens — dans la tension, toujours, entre la chute et la retenue.