Le vêtement est la dernière incarnation de l’âme dans ce cycle terrestre. Il existe pour que le corps retrouve sa noblesse, son élégance, et qu’il se redresse dans sa différence propre.
Créer, aujourd’hui, c’est composer avec la vitesse, la contrainte et la nécessité de produire frénétiquement. C’est pourtant là que peut surgir une réponse poétique : celle d’une forme unique, née d’un élan précis et urgent.
Chaque pièce devient un double du corps, un autre corps accompagnant les passages, l’impermanence et ses cycles.
Rien ne se fige, rien n’est éternel. Tout existe seulement dans l’instant où nous prenons forme.